Les demandeurs d'emploi méprisés par leur ancien employeur public

Les demandeurs d'emploi du secteur public sont indemnisés plus de trois semaines après les demandeurs d'emploi du secteur privé.

5/19/20251 min read

people walking on street during daytime
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Un système inéquitable

Lorsqu'un ancien fonctionnaire se retrouve au chômage, il est habituellement indemnisé par son dernier employeur public. Cette démarche, bien que légale, repose sur un système qui favorise l'employeur au détriment du salarié. En optant pour cette indemnisation, l'employeur public a la possibilité de présenter des effectifs gonflés, alors que ces postes sont en réalité destinés à gérer les indemnités chômage. Le demandeur d'emploi est pénalisé par l'allongement des délais de paiement. Ainsi, cette procédure bénéficie davantage à l'administration qu'au demandeur d'emploi.

Des délais de paiement préjudiciables

La problématique de ce système est le délai de versement des indemnités chômage. Alors que les agents des collectivités perçoivent leur salaire le 20 du mois, les demandeurs d'emploi doivent patienter jusqu'au 25 du mois suivant pour recevoir leurs indemnités. En comparaison, France Travail, l'agence compétente, verse les aides le 3 du mois suivant la demande. Ce décalage d'un mois entraîne des difficultés financières pour de nombreux demandeurs d'emploi, qui peuvent éprouver des difficultés à gérer leur budget pendant cette période d'attente.

Des avis de paiement antidatés

Conscient de sa faute, l'employeur public indique sur ses avis une date de paiement antérieure de 15 jours au versement effectif de l'indemnité. Cette falsification lui permet de garder bonne figure au cas où ses avis de paiement seraient communiqués à des tiers.

Conclusion

Il est impératif que les conditions d'indemnisation des demandeurs d'emploi issus du secteur public soient améliorées. Les employeurs publics doivent être tenus de respecter des délais de paiement équitables et de garantir que l'indemnisation ne serve pas à embellir artificiellement leurs effectifs. L'indemnisation des demandeurs d'emploi constituent une priorité qui ne doit pas être reléguée au second plan.